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Ammar: Il est des lignes rouges que le FMI est appelé à admettre

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger, Nabil Ammar, a déclaré dans une interview au journal britannique "Al Majalla", que les lignes de communication avec le Fonds monétaire international restent ouvertes, indiquant que la Tunisie lui a fait savoir que la stabilité du pays, la protection des classes vulnérables et la préservation du pouvoir d'achat sont des lignes rouges à ne pas franchir.

"Il est impératif de ne pas compromettre la stabilité de la Tunisie et de ne pas la mettre dans la balance. Nous sommes pleinement conscients de la nécessité des réformes économiques, qui sont déjà en cours, sans incitation extérieure", a-t-il dit.

Sauf que la Tunisie et son peuple sont les mieux placés pour déterminer leur et leur calendrier, selon lui.

"Nous avons toujours souligné que les réformes tunisiennes devraient s'aligner sur ce que nous considérons comme essentiel, sans qu'elles ne souent édictées d'une manière qui pourrait nuire à la Tunisie (...) Nous nous opposons fermement à une telle approche", a dit Nabil Ammar. Et de rappeler qu'au début des années 1980, du temps de Bourguiba, le gouvernement tunisien était revenu sur une décision d'augmenter le prix du pain, suite aux conséquences tragiques que cette mesure avait provoquées. "Le président Kais Saïd est déterminé à éviter qu'une telle situation se reproduise", a-t-il expliqué.